Si vous venez d’ailleurs cliquez ci-dessous : Retour à la page d’accueil Eau potable et
sous-développement : le cas de la
région métropolitaine de Port-au-Prince (Haïti) Pascal
SAFFACHE
Université des Antilles et de la Guyane, département de Géographie, BP 7207, 97233 Schœlcher Cedex, Martinique Introduction
Les Pays en Voie de Développement (PVD) n’ont
qu’un faible taux de raccordement au réseau de distribution en eau potable. En
1977, par exemple, lors de la conférence des Nations-Unies sur l’eau (Mar Del
Plata, Argentine), seul un tiers de la population des pays émergents disposait
d’un raccordement opérationnel et de services sanitaires adéquats ; cette
situation fluctuait cependant entre les villes et les campagnes, puisque 67 %
des populations urbaines étaient raccordés, contre 14 % des populations
rurales. A la fin des années 1970, la Banque Mondiale estimait qu’il faudrait
60 milliards de dollars pour raccorder tous les ressortissants des pays
émergents et 6 000 milliards de dollars pour évacuer et traiter leurs eaux
usées (World Bank, 1976 ; World Bank, 1980). Si la conférence des Nations-Unies (1977)
conclut sur le fait que tous les individus devaient avoir accès à l’eau potable
et déclara la période 1981-1990 décennie de l’eau et de l’assainissement, plus
de dix ans après la situation n’a guère évolué. Si nous prenons l’exemple de la
République d’Haïti et plus précisément de sa capitale, Port-au-Prince, force
est de constater que sa situation s’est même aggravée. Les projections démographiques les plus
sérieuses estimaient que la population de la capitale haïtienne passerait de
240 000 à 430 000 individus entre 1969 et 1990 (Holly, 1999). Ces projections
n’ayant pas pris en compte l’exode rural (estimé à 110 000 personnes par an
environ), en 1980, la population métropolitaine de Port-au-Prince atteignait
déjà un million d’habitants (Godart, 1983), elle franchit la barre des deux millions
en 1996 pour se stabiliser autour de 2,5 millions d’habitants en 2000.
Parallèlement, seules 27 500 personnes étaient reliées officiellement au réseau
d’adduction d’eau potable de la CAMEP (Centrale Autonome Métropolitaine d’eau Potable),
ce qui ne représente que 1,4 % des habitants de Port-au-Prince. En dépit de
l’absence de raccordement des populations urbaines, la production journalière
de la CAMEP ne pouvant répondre qu’à un tiers de la demande, la région métropolitaine
de Port-au-Prince se trouve dans une véritable impasse sanitaire. Cette situation affectant les populations les
plus fragiles, il semble nécessaire d’expliquer les mécanismes qui la
sous-tendent et les conséquences qui en découlent. Présenter et expliquer les
processus qui maintiennent la République d’Haïti dans une situation de
sous-développement sanitaire, sont autant d’éléments en faveur de sa réhabilitation. I. Les causes de la défaillance du système de distribution
d’eau potable I.1 Des problèmes structurels L’eau distribuée dans la région métropolitaine
de Port-au-Prince, provient essentiellement du Morne de L’hôpital. Ce massif
calcaire étant fissuré et faillé, les eaux qui le traversent se chargent de carbonate
de calcium (Holly, 1999) ; ces substances dissoutes se déposent progressivement
dans les canalisations, en incrustent les parois et en réduisent la capacité de
transport (le débit). D’après les techniciens de la CAMEP, la durée de vie
d’une canalisation avoisinerait traditionnellement 40 ans, alors qu’à
Port-au-Prince – en raison d’une accumulation massive de calcaire – sa durée de
vie n’excèderait jamais 7 ans. Les canalisations devant être remplacées
fréquemment, cela induit un surcoût donc une réduction des investissements
susceptibles de participer à l’extension du réseau d’adduction d’eau potable.
S’il s’agit du discours officiel, en réalité les canalisations défectueuses ne
sont quasiment jamais remplacées ; c’est ce qui explique que 50 % du volume
d’eau distribuée soient perdus (Verdeil, 1999). A Pétion-Ville (commune située au sud-est de
Port-au-Prince), les problèmes d’approvisionnement en eau ne résultent pas
uniquement du délabrement des canalisations, mais de la forte turbidité de la
source de Millet. Dès qu’il pleut, l’eau se charge de particules terrigènes
(argiles et limons) et adopte une couleur ocre ; il est alors interdit de
la consommer en raison de la présence supposée de bactéries infectieuses. En
dépit de la désinfection régulière des canalisations de la CAMEP, les services
sanitaires haïtiens sont conscients de leur rôle de vecteur de maladies
infectieuses. A ces situations dommageables, se surimpose
l’insuffisance des infrastructures de stockage et de distribution. A la fin des
années 1960, il avait été prévu de construire cinq grands réservoirs en
béton armé dans le but de pallier les variations de débit des sources émergentes
entre les saisons sèches et pluvieuses et renforcer la politique de
stockage amorcée avec les réservoirs de Bolosse, du Fort-National, de Bellevue,
de Bourdon et de Tête de l’Eau. Quatre nouvelles usines de désinfection
devaient aussi être créées et de nouvelles conduites maîtresses devaient
desservir les quartiers nouvellement intégrés au réseau de distribution. En raison de l’instabilité politique et du
manque de moyens financiers, ces projets n’ont jamais été réalisés. Bien qu’au
cours de la décennie 1980-1990, la CAMEP ait entrepris le captage d’une nouvelle
source (celle de Mariani) et l’alimentation en eau des quartiers situés dans
les parties nord et nord-est de la capitale[1],
l’absence de politique globale de gestion et de distribution est à l’origine de
dysfonctionnements criants. Bien que la politique des petits pas de la CAMEP
soit louable, elle ne résout que des problèmes ponctuels et n’a qu’une
influence marginale à l’échelle d’une agglomération de près de 3 millions
d’habitants (Saffache et al., 2002). La région métropolitaine de
Port-au-Prince se trouve dans une véritable impasse sanitaire, choquant les
personnes qui la visitent pour la première fois. Autre point notable, le débit des sources du
Morne de l’Hôpital diminuerait progressivement, car celles qui fournissaient
338 litres par seconde en 1957, en fournissent aujourd’hui moins de 70 litres
(Holly, 1999). Les précipitations n’ayant pas diminué, les causes du déficit
restent à déterminer. Les versants du Morne de l’Hôpital ayant été fortement
déboisés ces trente dernières années (Verdeil, 1999 ; Saffache et al.,
2002)), l’eau de pluie qui était freinée par le couvert végétal et qui
s’infiltrait ensuite dans le sous-sol, ruisselle maintenant en surface
(sans s’infiltrer dans le sous-sol) ; la couche arable étant érodée et exportée
en bas de pente (Saffache, 2001), la dégradation est multiple : réduction de
l’alimentation de la nappe phréatique, baisse du niveau piézométrique[2]
et stérilisation progressive des versants. La défaillance du système de production et de
distribution est d’autant plus alarmante, que l’Organisation Mondiale de la
Santé (OMS) estime qu’un homme normalement constitué devrait consommer
quotidiennement 1 à 2 litres d’eau et utiliser 51 à 52 litres pour son hygiène
et sa nourriture. La consommation minimale acceptable serait donc de 52 à 54
litres d’eau par jour et par personne (OMS, 1996). En Haïti, et
particulièrement à Port-au-Prince, plus des trois-quarts de la population
consommeraient moins de 30 litres d’eau par jour (Holly, 1999). Cette
sous-consommation serait encore aggravée par la mauvaise qualité du produit,
résultant de l’insalubrité ambiante. I.2 Une insalubrité renforçant l’indigence du
réseau de distribution Hormis quelques rares quartiers des communes de
Pétion-ville et de Carrefour, l’essentiel de la population métropolitaine de
Port-au-Prince ne dispose pas de fosses septiques et n’est pas raccordée à un
réseau de tout-à-l’égout. Les populations se soulagent donc en bordure de
mangrove, dans les lits des rivières ou en creusant des fosses d’aisance dans
le sous-sol. Dans les zones basses et marécageuses la nappe phréatique
affleurant, les excréments la polluent directement (Saffache et al.,
2002). Quand bien même la nappe phréatique n’affleurerait pas, les
précipitations étant longues et fréquentes durant les mois d’avril-mai et
d’août à octobre, les eaux de ruissellement évacuent en direction des rivières
des excréments humains qui se répandent dans les parties basses de la ville où
ils s’infiltrent ensuite dans les canalisations défectueuses. La vulnérabilité
sanitaire de cette population est d’autant plus importante, qu’un homme
excrèterait en moyenne chaque jour 40 à 50 milliards de bactéries coliformes
dont 50 % seraient vivantes (Mac Kinney, 1962 ; Bordes et al.,
1978). Les quartiers de Cité Soleil, de Cité Croix Rouge, de Brooklyn ou encore
de Boston, étant densément peuplés, ce sont plusieurs centaines de milliards de
bactéries coliformes qui sont rejetées quotidiennement dans la nature altérant
ainsi la qualité sanitaire du milieu. A ces pollutions d’origine fécale, s’ajoutent
les pollutions urbaines traditionnelles. La région métropolitaine de
Port-au-Prince produirait en moyenne chaque année 600 000 tonnes de déchets solides
(1640 tonnes/jour), dont environ 80 % résulteraient des particuliers et 20 %
des infrastructures commerciales et industrielles (Holly, 1999). En l’absence
de contrôle, de salariés en nombre suffisants et de moyens techniques adéquats
(bennes à ordures, camions de récolte, pelles, pioches, etc.), seul un tiers
des déchets produits[3]
serait évacué quotidiennement (Saffache et al., 2002). Les importants
volumes non évacués s’accumulent dans les rues, les caniveaux, les lits des
rivières et, à la faveur de failles ou de fissures, leurs lixiviats
s’infiltrent dans le sous-sol polluant directement l’eau de la nappe phréatique
et les nappes de captage de la CAMEP. Les maladies infectieuses et diarrhéiques
(Ascaridiose, Trichuriose, Oxyurose, Ankylostomiase, etc.) si fréquemment
diagnostiquées dans les hôpitaux – et particulièrement chez les nouveaux nés et
les enfants en bas âge (0 à 5 ans) – n’en sont que la conséquence logique. A
titre d’information, si l’espérance de vie moyenne dans les pays industrialisés
est de 78 ans, elle est de 50 ans à Port-au-Prince. Bien qu’il n’y ait pas de
statistiques hospitalières, ce sont chaque année plusieurs centaines de
milliers d’individus qui contractent des maladies infectieuses ; ces
derniers sont rarement hospitalisés en raison du manque de place et de
l’absence d’infrastructures adéquates (Holly, 1999). En raison de l’importance de l’exode rural,
cette situation ne risque pas de s’améliorer. Plus la population augmentera,
plus elle produira des déchets (excréments et détritus), moins les services spécialisés
seront en mesure de les évacuer, plus les infiltrations dans la nappe
phréatique seront importantes et plus le système sera vicié. En l’état actuel
la situation semble insoluble. II. Des solutions de fortune En Haïti, la distribution publique d’eau potable
est assurée principalement par deux organismes : - le
Service National de l’Eau Potable (créé le 10 octobre 1977), avait à l’origine
pour mission d’alimenter l’ensemble des régions de la République ; depuis 1989,
il ne dessert que les régions non-couvertes par la CAMEP. - La
Centrale Autonome Métropolitaine d’Eau Potable (CAMEP), créée le 19 août 1989,
a en charge l’alimentation des communes de Port-au-Prince, de Pétion-Ville, de
Delmas et de Carrefour. Bien que ces deux services aient le mérite
d’exister, ils n’alimentent en réalité qu’une frange infime de la population
(1,4 %). Aux personnes non-desservies par ces deux structures s’offrent trois
possibilités (Verdeil, 1999) : - acheter de l’eau à
un abonné de la CAMEP ; - s’approvisionner
chez le propriétaire d’un puits ; - posséder un puits
individuel. Vendre de l’eau à Port-au-Prince s’avère
fructueux, puisque plus de 95 % de la population n’est raccordée à aucun réseau
de distribution officiel. Ainsi, du matin au soir, ce sont de longues files
d’attente qui se forment à l’entrée des maisons dont les occupants sont
raccordés à la CAMEP. Cette eau est vendue très chère puisque le bokit
(seau de 20 litres) vaut une gourde, alors que l’abonné ne paye le mètre cube
(équivalant à 50 bokit) que neuf gourdes. Les populations non raccordées
– les plus défavorisées – payent donc six fois plus cher que celles qui le sont
(Verdeil, 1999). Depuis quelques années les branchements
clandestins se multiplient, permettant à des filières organisées de vendre
l’eau de la CAMEP en toute illégalité et en effectuant des bénéfices
maximaux ; l’arrêté du 21 avril 1989 prévoit pourtant des sanctions pour
tout usage abusif des installations publiques. En réalité, cet article est
inapplicable en raison du manque de personnel censé vérifier les raccordements
et de la corruption généralisée ; quelle que soit la situation, il est
toujours possible de « s’arranger » avec le personnel communal ou
étatique. Bien que moins prisée, une autre solution
consiste à acheter de l’eau à une personne ayant un puits. Cette solution est
cependant très onéreuse et la qualité sanitaire du produit n’est pas garantie,
puisque les camions citernes qui alimentent les puits s’approvisionnent au
forage de la Plaine du Cul-de-Sac, c’est-à-dire dans une zone où la nappe
phréatique est en contact direct avec les fèces. De nombreuses familles, lasses de consacrer une
part importante de leur salaire journalier (10 %) à l’achat d’eau (Verdeil,
1999), optent pour le forage d’un puits. Si à moyen ou long terme, elles arrivent
à amortir son coût voire même à le rentabiliser, par manque d’espace ce dernier
étant généralement creusé à proximité des fosses d’aisance, son eau est
systématiquement polluée. III. Vers la mise en place de vraies solutions III.1 La politique européenne des comités d’eau
(Komité d’lo) Initiés par l’Union Européenne à la fin de
l’année 1994, les Komité d’lo sont des structures locales – travaillant
à l’échelle des quartiers – qui ont pour mission de faciliter l’accès à l’eau
potable, aux couches les plus défavorisées de la population. Soixante-dix bornes-fontaines
ont donc été implantées dans onze quartiers différents, permettant la desserte
de plus de 150 000 personnes. Chaque borne-fontaine est raccordée au réseau de
la CAMEP et dispose de deux réservoirs de grande capacité permettant le
ravitaillement des populations en cas de coupure. Ces bornes sont munies de
robinets (3 à 4) permettant aux
populations de remplir leurs bokit. Un individu choisi pour son sérieux
est présent sur les lieux et veille à ce que les opérations de remplissage se
déroulent dans le calme ; il assure aussi l’encaissement des sommes
correspondantes aux volumes prélevés. Bien que n’étant pas gratuit, cet approvisionnement
est beaucoup moins onéreux que les formules précédemment évoquées, car l’eau
est vendue au prix de gros. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une formule
révolutionnaire, cette dernière permet cependant d’éviter les surenchères liées
à la diminution de la ressource. En outre, comme la situation socio-économique
ne permet pas aux populations les plus pauvres de bénéficier personnellement des
services de la CAMEP, c’est le comité qui s’abonne et règle à la fin de chaque
mois les sommes correspondantes aux volumes consommés. Si ces comités ont d’abord été perçus par les
propriétaires de puits et les revendeurs d’eau comme des concurrents potentiels,
huit années après leur mise en place ces structures cohabitent parfaitement.
Les Komité d’lo ont cependant généré une certaine frustration, car aux
dires de nombreux habitants, ils auraient dû se généraliser ce qui n’a pas été
le cas. Dans la mesure où un véritable chantier de mise
aux normes et d’extension du réseau ne serait-il pas envisageable à court
terme, la généralisation des Komité d’lo pourrait être une solution
intermédiaire acceptable. Toutefois, à moyen ou long terme, il faudra engager de
vraies procédures de gestion technique et économique de la ressource, de façon
à faire passer Port-au-Prince et plus généralement la République d’Haïti du
moyen-âge au XXIe siècle. III.2 Quelques propositions de gestion à long
terme Plutôt que d’agir par à-coups en essayant ici où
là de pallier telle ou telle insuffisance, la vraie solution ne consisterait-elle
pas à prévoir les besoins futurs ? En clair, ne s’avérerait-il pas
nécessaire d’établir un vrai plan de gestion et de distribution permettant à
des échéances précises de raccorder tel quartier puis tel autre, jusqu’à
raccorder en définitive l’essentiel de la population métropolitaine de
Port-au-Prince. Avant d’en arriver là, il conviendrait au
préalable de clarifier le rôle des différents acteurs qui interviennent dans la
distribution de l’eau. Comme l’indique Gérald Holly (1999), il faut
impérativement dissocier la gestion des usages, de la gestion de la
ressource : la première pouvant être confiée à des organismes aussi divers
que des coopératives agricoles ou industrielles, alors que la seconde devant
impérativement être du ressort de l’État. Pour prévoir les besoins futurs trois étapes
devraient être respectées : - connaître
la ressource (quantité et qualité) ; - planifier
son utilisation (disponibilité et besoin) ; - contrôler
la bonne marche du système (vérification de l’adéquation entre la planification
et l’utilisation). En l’absence d’une vraie stabilité politique et
économique permettant d’initier un tel processus, la formule des Komité d’lo
devrait être généralisée. Conclusion A Port-au-Prince, en Haïti et de façon générale
dans les Pays en Voie de Développement (PVD), les problèmes de santé publique
ne devraient pas être traités de façon ponctuelle par l’envoi de médicaments,
de matériels ou de petites équipes sanitaires, mais selon des procédures
parfaitement planifiées s’inscrivant dans des programmes de gestion à long
terme. A travers l’exemple de la gestion et de la
distribution de l’eau potable, si les Komité d’lo peuvent représenter
une solution intermédiaire acceptable (a court terme), une véritable politique
de gestion et de planification de la ressource devrait être impulsée pour le
long terme. Connaître la ressource, planifier son utilisation et vérifier
l’adéquation entre planification et utilisation devraient être les maîtres mots
des prochaines décennies. Pour ce faire encore faut-il que le pays retrouve une
vraie stabilité politique. Bibliographie - Bordes A., Couture A. 1978. For the people, for a change : bringing health to the
families of Haiti. Boston : Beacon Press. - Bouchon C. 2000. Diagnostic écologique des écosystèmes et
des ressources marines côtières de la République d’Haïti, la région de
Port-au-Prince à Saint-Marc. Rapport du Centre d’Etudes appliquées au milieu
naturel des Antilles et de la Guyane, 20 p. - Godart H. 1983. Port-au-Prince, les mutations urbaines
dans le cadre d’une croissance rapide et incontrôlée. Thèse de Doctorat (3ème
cycle), Université de Bordeaux III. - Holly G. 1999. Les problèmes environnementaux de la région
métropolitaine de Port-au-Prince. Ouvrage réalisé pour la commémoration du 250ème
anniversaire de la fondation de la ville de Port-au-Prince, 221 p. - Mac Kinney. 1962.
Microbiology for sanitary engineers. New York : Mc Graw-Hill. - Organisation Mondiale de la Santé (OMS). 1996. Analyse du
secteur eau potable et assainissement. Rapport interne de l’OMS (non paginé,
non publié). - Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD).
1990. Ressources en eau d’Haïti, région Centre-Sud ((non paginé, non publié). - Saffache P. 2001. De la
dégradation à la restauration des sols : utilisation de méthodes
traditionnelles et modernes en Haïti, Le Courrier de l’Environnement de
l’INRA, 43, p. 102-106. - Saffache P., Cospar O.,
Marc J.V. 2002. Port-au-Prince (Haïti) : de l’inorganisation spatiale aux
dégradations environnementales, Le Courrier de la Nature (soumis), 7 p. - Verdheil V. 1999. De l’eau
pour les pauvres à Port-au-Prince, Haïti, Mappemonde, 55, p. 14-18. - World Bank. 1976. Village
water supply. Washington : World Bank. - World Bank. 1980. Haïti : étude du secteur urbain. Washington : World Bank. Glossaire Fèces :
matières fécales. Niveau
piézométrique : niveau maximum atteint par l’eau dans un
puits, une nappe souterraine. Synonyme de niveau hydrostatique. [1] Ces travaux ont été évalués à plus de six millions de dollars US. [2] Les termes en gras sont définis dans le glossaire. [3] Les entreprises qui participent quotidiennement à ce travail sont : le SMCRS qui évacue environ 2 % des déchets produits et des entreprises privées sous contrat avec le CHF (Cooperation Housing Foundation). |